L’immobilier dans la tempête

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A l’heure où le sud-ouest de la France sort tout juste d’une tempête historique et dévastatrice, je pense à tous ceux, et ils sont nombreux, dont la maison a été meurtrie par le vent et ses conséquences. J’ai lu ce matin dans le JDD qu’au Pyla (Gironde) : « Toitures arrachées pour les moins chanceux, tuiles envolées pour tous : une maison sur deux a été touchée par un arbre déraciné ». On ne parle pas non plus des crues, très nombreuses du fait d’importantes précipitations, qui se sont poursuivies toute la journée de dimanche.

La tempête de décembre 1999 avait coûté 6,5 Mds d’euros en dédommagement aux victimes, dont 3 Mds spécifiquement correspondant aux dommages sur les habitations de particulier. Espérons que ce triste record ne sera pas battu par la tempête « Klaus ». Après baisse des prix, la tempête… décidément, l’immobilier à la gigne cette année.

La Fédération française des sociétés d’assurance a estimé le coût des dégâts provoqués par la tempête dans le Sud-Ouest à «plusieurs centaines de millions d’euros». Les contrats d’assurance ne prendront en charge que les dégâts provoqués par la tempête mais pas ceux causés par «par l’action des vagues ou les coulées de boues», a précisé la ministre de l’intérieur, Michèle Alliot-Marie. Les particuliers victimes de la tempête ont cinq jours pour faire leur demande de remboursement auprès des assurances.

Tous les contrats d’assurance de biens (qu’il soit multirisque habitation, ou multirisques entreprise) comporte obligatoirement une garantie qui prend en charge les dégâts occasionnées en cas de tempête. Un très bon dossier fait le tour des informations pratiques pour se faire indemniser rapidement, sur le site du magazine L’hôtellerie-Restauration.

Autre initiative intéressante, celle de la Chambre des métiers, qui a mis en place un numéro vert (0 800 196 123) destiné à orienter les sinistrés vers des artisans compétents. Utile et pratique à l’heure où les couvreurs sont débordés, alors même qu’ils sont en nombre insuffisants dans notre pays.