Située au cœur d’une grande région viticole, sur un axe allant de la Méditerranée et de ses plages de sable à un espace vallonné à l’orée du Parc Régional du Haut Languedoc, Béziers présente une belle variété de paysages et des prix encore abordables.
Quels sont les principaux quartiers de Béziers ?
La plaine viticole, les coteaux Faugères et Saint-Chinian, les forêts et les lacs cernent Béziers. Cité d’histoire, elle possède un riche patrimoine architectural et de beaux hôtels particuliers du XVIIIe siècle, de la cathédrale aux allées Paul-Riquet. On découvre un collectif bourgeois aux généreux volumes, entre 1400 et 1600 €/m2. Ce cœur ancien, en grande partie sauvegardé, attire les investisseurs, motivés par la qualité patrimoniale et l’intérêt fiscal. Des quartiers commerçants et populaires composent le premier centre périurbain, notamment l’avenue Foch ou La Font-Neuve, où l’on peut acquérir des appartements ou des maisons de ville entre 1000 et 1500 €/m2 selon l’état.
Des artères auxquelles s’ajoutent des secteurs cotés, Les Arènes ou La Sainte-Famille, au-delà de 1500 €/m2. Au Nord, fleurissent les zones résidentielles avec leur grand terrain, La Galinière ou La Chevalière. Une villa de 170 m2 sur une parcelle arborée de 2000 m2, agrémentée d’une piscine, vaut 650.000 €.
A l’est, Les Fleurs, Le Progrès et La Crouzette sont calmes et agréables à vivre. Les lots développent entre 600 et 800 m2 ; les coquettes maisons s’obtiennent moyennant 300.000 €. La Zac de l’Hours, au sud dans les environs de la gare, constitue le vaste projet de 2010. Cette réhabilitation d’une ancienne friche industrielle devrait donner une image contemporaine, dynamique et flatteuse de l’entrée de Béziers.
La commune dispose de nombreux équipements, administratifs, médicaux, associatifs ou de loisirs que les derniers installés ne manquent pas de saluer. Le succès se confirmera dans les prochaines années lors de l’arrivée de l’A75 et de l’ouverture d’autres lignes aériennes internationales. Un avion rallie Paris en 1h10 deux fois par jour ; 4h00 suffisent à parcourir la distance en TGV.
Le centre de Béziers se compose d’immeubles bourgeois, de maisons de maîtres souvent divisées en appartements et d’un segment collectif à rénover, qui suscite l’intérêt de la municipalité et des particuliers. Un produit peut se vendre jusqu’à 2500 €/m2 suivant le niveau de restauration. Ici, la demande de petits logements a diminué au profit du neuf. Les quartiers sud, dont Les Arènes, ont su gardé leur identité et leur charme. La collectivité favorise l’accroissement démographique. Des zones de villas, correspondant aux désirs des arrivants, voient le jour.
Dans le centre, les réhabilitations sont nombreuses. On observe de fortes variations de prix en fonction de l’état des biens. Une maison de ville de 70 m2 sur quatre niveaux (trois pièces), rue Voltaire, se négocie 135.000 €. Non loin de là, Les Arènes arbore un individuel plutôt cossu. « L’Alhambra », un immeuble livré en juillet 2007 aux prestations de grand standing, se vend 3150 €/m2. Les Fleurs, La Crouzette et Le Progrès affichent des villas des années 1970 à 2000 de différentes gammes, à quelques encablures des zones commerciales. 110 m2 habitables (cinq pièces) sur 392 m2 avec piscine et pool-house partent à 290.000 €.
Dans quelle mesure les prix ont-ils augmenté ? Quel est votre sentiment pour l’avenir ?
La progression incessante, enregistrée à partir de 2000, ralentit nettement depuis le premier trimestre 2007. La diminution de la demande doublée de l’augmentation des taux d’intérêts laisse présager d’une année 2008 difficile pour les professionnels de l’immobilier.
Au début des années 2000, les prix biterrois étaient bas. L’adaptation nécessaire au marché a provoqué une hausse de 10 % par an. Le secteur demeure, aujourd’hui encore, à un niveau intéressant au regard de la situation géographique – Béziers s’élève, en effet, à 10 km de la Méditerranée – de l’ensoleillement, de la qualité de vie et des équipements.
A l’heure actuelle, considérez-vous le marché comme actif ?
Installée au centre d’une région touristique, Béziers renforce ses infrastructures d’accès. Les Biterrois parviennent à se loger à des prix raisonnables par rapport aux réalités nationales, même si, en cinq ans, le retard des deux dernières décennies a été rattrapé. Le marché, toujours actif, se régule. On n’évolue plus dans une phase de vendeurs spéculateurs. Après une hausse exponentielle, les valeurs de l’ancien se stabilisent. Le délai de vente se situe entre 6 et 9 mois.
Se dégage-t-il un profil type de la clientèle biterroise ?
On constate une percée des acheteurs de la région montpelliéraine, notamment sur les terrains à bâtir. « Le Parc des Oliviers », en périphérie nord, est un lotissement sécurisé et paysager de 63 parcelles de 1100 m2 en moyenne, à 120 €/m2. Le foncier plaît aussi aux jeunes primo accédants du cru. « Le Parc Saint-Jean » propose des terrains de 352 m2 à 83.700 €. Cette population s’intéresse également aux programmes tels que « La Villa Bergame », à la sortie de Béziers, quatre bâtiments entourant un parc et une piscine à 2700 €/m2. La clientèle aisée se dirige vers les ensembles de standing comme « L’Alhambra » ou les villas récentes et cossues.