Quand une personne veut prendre un crédit immobilier, elle a le choix entre plusieurs types de crédit proposés par les établissements spécialisés. Dans la majorité des cas, ceux-ci octroient de prêts immobiliers qui sont amortissables. Leur particularité réside dans le fait que les mensualités que le client doit honorer comprennent déjà une partie du capital à rembourser ainsi que les intérêts. Les clients la souscrivent majoritairement pour l’acquisition d’un bien destiné à servir de résidence principale. Par contre, les particuliers ou les sociétés civiles œuvrant dans le domaine de l’immobilier, et qui désire faire un placement dans l’achat d’une maison ou d’un appartement destiné à la location préfèrent contracter un prêt in fine. Le prêt in fine permet aussi aux non-résidents fiscaux d’obtenir un prêt immobilier. Pour s’assurer que leur demande de crédit soit acceptée, il leur suffit de fournir une somme d’argent assez importante qui servira de garantie pour le banquier que son prêt sera remboursé à la fin du contrat.
Le premier critère pris en compte par le client pour trouver le crédit le plus avantageux est le montant total de ses revenus. Les mensualités découlant du prêt ont un impact assez important sur ses autres dépenses courantes. Il est en effet engagé sur une ou plusieurs dizaines d’années et le montant emprunté est important. Les mensualités du prêt amortissable comprennent une part du capital remboursé et les intérêts prélevés par la banque. Par contre, avec un prêt in fine, seuls les intérêts sont remboursés de façon régulière durant toute la durée de l’engagement du client. Ce n’est qu’à la fin du contrat que le capital emprunté sera à rembourser en entier. Les mensualités du prêt in fine sont alors moins importantes que pour le prêt amortissable. De plus, leur montant est constant sur toute la durée de l’engagement.
Le calcul des intérêts du prêt amortissable se fait en fonction du restant de capital que le client doit encore à son établissement de crédit. Durant les premiers mois d’un engagement de longue durée, le montant des intérêts est plus important que la part du capital à rembourser. Et une diminution décès intérêts peut être notée au fur et à mesure que le contrat arrive à son terme. Et proportionnellement, la part, du capital dû augmentera. Avec un prêt amortissable de courte durée, la part de capital à inclure dans la mensualité est plus importante. L’emprunteur peut alors envisager à moyen terme de revendre le bien acquis.
Les intérêts du prêt in fine dépendent en totalité du capital emprunté et en majorité, ils sont plus importants que pour un prêt amortissable. En effet, il n’y a pas d’amortissement du capital tout au long du contrat. Par contre, ils présentent l’avantage d’être constants. Un des bénéfices qu’ils peuvent obtenir avec un prêt in fine est la réduction de leurs impôts de solidarité sur la fortune. Ces lourds intérêts permettront aux investisseurs immobiliers de bénéficier d’une déduction fiscale importante. Il est vrai qu’avec ce crédit immobilier, ils peuvent obtenir une déduction fiscale.
Une personne qui choisit le prêt in fine doit fournir un apport équivalent au tiers du montant de l’emprunt. Sa part personnelle subviendra à la constitution d’un placement qui servira à rembourser le capital emprunté. En plus de sa part, le client doit mettre chaque mois une certaine somme d’argent. Elle servira à alimenter une assurance vie. L’établissement de crédit sera le principal bénéficiaire de cette assurance. En cas de disparition soudaine du client, les banques se tourneront vers la compagnie d’assurance pour le remboursement de leur investissement. Les héritiers du souscripteur n’auront aucun souci à se faire et pourront alors hériter tranquillement du logement concerné par l’achat.